2017: Invité d’honneur: l’Angleterre

Welcome to England!!!

La « fière Albion » sera mise à l’honneur cette année avec la présence de quatre groupes anglais.
Ces groupes viennent du Midland, au centre de l’Angleterre, et plus précisément de la région de Warwick-Coventry et de Stevenson-Newbury.
Ils présenteront une tradition authentique et encore bien vivante en Angleterre de danses et de théâtre improvisés.

 

COVENTRY MUMMERS

Préparez-vous pour une vraie tradition!
Quinze joyeux garçons sont prêts à agir, à chanter, à danser (!) et à lutter dans de belles joutes oratoires et physiques comme dans le théâtre populaire d’antan.
« Pour ceux qui ont besoin d’un divertissement historique ou traditionnellement «anglais», nos pièces offrent l’une des rares occasions d’humour soutenu. Nos costumes sont colorés, nos armes spectaculaires et nos performances inoubliables! »
Mummers Plays était une activité rurale réalisée non pas par des «acteurs», mais par des gens ordinaires pour des gens ordinaires, et joué dans les maisons, les pubs ou les rues.
Les Mummers sont de la même veine que les Monty Python, une « comedia del arte » au flegme et à la dérision britanniques.
Une occasion unique pour les amateurs d’humour et de drame.

 

GARSTON GALLOPERS MORRIS

Une tradition bien britannique remontant au 17ème siècle : « The Morris Dance ».
Cette danse faisait autrefois partie des processions et des fêtes célébrant le renouveau du printemps.
Elle serait attribuée aux Berbères d’où son nom « Moorish », Maures en français.
À la fois danse en ligne et simulacre de combat – souvent avec bâtons, parfois avec des épées ou des rubans – elle est menée par un capitaine, «  the squire », qui annonce les figures.
Quelques musiciens en assurent le rythme avec des percussions, un pipeau, un violon ou encore un accordéon.

Cet ensemble de 3 musiciens et 7 danseurs présente des danses en ligne avec les bâtons frappés énergiquement tout en gardant la cadence et les figures traditionnelles.
Particularité, c’est un homme qui mène la danse pour les six danseuses.
Ce groupe est basé à East Garston, au nord-ouest de Newbury, une région toute entière dédiée au cheval de cours. Éleveurs et entraîneurs y sont nombreux et font la fierté de toute l’Angleterre.
Cherchez l’origine du nom du groupe…

 

RIDGEWAY STEP CLOG

Le terme Ridgeway fait mention à une chaussée préhistorique de 140 km utilisée durant des siècles par les bergers, les voyageurs et les soldats.
Actuellement un célèbre trail s’y court chaque année.

Deux musiciens et cinq danseuses font revivre cette danse traditionnelle. Haut du corps figé et jambes et pieds virevoltants pour faire claquer les sabots en rythme sur un plancher, les danseuses enchaînent des figures subtiles. Il faut plusieurs années pour acquérir une telle dextérité, le sens du rythme et l’enchaînement des pas.
La musique relève du domaine publique puisque chaque musicien adapte des airs qui ont traversé les siècles. Les premières traces écrites de ces danses remontent à 1448. C’est lors de la révolution industrielle du 19ème siècle, qu’un réel engouement s’est emparé des danses à Sabots.

EARLSDON MORRIS

« The Earlsdon Morris Men » nous viennent de Earlsdon, une banlieue de Coventry. Cet ensemble jouit d’une réputation  et d’une grande ferveur populaire par la beauté de leurs costumes, la rigueur de leurs danses et la performance athlétique des danseurs.
Créé en 1971, suite à la fusion de deux « sides » concurrents, the « Earlsdon Morris » s’efforce de maintenir cette tradition et ce patrimoine en gardant au plus près les caractéristiques de la danse du Nord-Ouest.
Ce style de « Morris dance » a vu le jour lors de la révolution industrielle dans les villes bonnetières du Lancashire. Les ouvriers de l’époque dansaient en vêtements de travail de tous les jours: pantalons coupés au genou et sabots à bout ferré. Pour ajouter de la couleur à leurs costumes de draps, des châles brillants étaient portés et des fleurs étaient tissées sur des guirlandes et placées autour du chapeau boule traditionnel.
Par son côté sportif, la danse s’est vite répandue dans chaque ville et village. Les normes étaient extrêmement élevées et la concurrence féroce.

On dit du « Earlsdon Morris » que ses danseurs sont aussi redoutables dans leurs danses que par la suite dans les pubs …